- El Austro :
Cette région comprend les provinces de Cañar, Azuay,
Loja. On distingue cette zone du fait de son altitude et de son climat
particulier, entre froid et tempéré.
- Les îles Galápagos,
comportent six îles principales et une douzaine d'îles plus
petites qui sont les parties émergées d'édifices
volcaniques, éteints pour la plupart.
Certaines de ces zones ont été formé par la tectonique des plaques. L'Equateur se situe au niveau de la plaque Nazca. Les Andes Centrales sont une chaîne se développant le long d’une marge
active en contexte de subduction.
La plaque océanique Nazca passe donc en subduction
légèrement oblique sous le continent
sud-américain. Pour être plus précis la limite
ouest de la plaque est matérialisée par la subduction de
la plaque Nazca au sud et la plaque des Cocos plus au nord. La plaque
Nazca plonge sous la bordure nord de l'Amérique du sud. Celle de
Cocos s'enfonce sous l'Amérique Centrale. Ces subductions parmi
les plus rapides de la planète avec des vitesses moyennes de
9cm/an, engendrent un volcanisme andésitique très actif. Les systèmes de Dolorès-Guayaquil marquent la limite de la plaque Caraïbe vers le sud,
en Equateur.
Par ailleurs, l'Equateur
possède diverses zones
nationales protégées,
aussi intéressantes les unes que les autres. La côte
ouest, jusqu'aux contreforts de la Cordillère des Andes, fait
partie de la zone du Choco-Darien. Cette zone en danger en bien des lieux, et d'une richesse exceptionnelle, qui n'a rien à envier à l'Amazonie.
B. Climat
Le
pays dispose d'une grande variété de climats, en raison des différences
d'altitude. La Côte (Costa) est généralement chaude et
humide, avec une température annuelle moyenne d'environ 26 °C. Dans
la Sierra (cordillère), les températures s'échelonnent
entre 7 °C et 21 °C. La ville de Quito, située à 2 850 m
au-dessus du niveau de la mer, connaît une température annuelle moyenne
de 13 °C. La région de l'Oriente (versant est de la cordillère,
Amazonie) est encore plus chaude et plus humide que la Costa : Les
températures avoisinent 38 °C et les précipitations annuelles atteignent
4 000 mm.
C.
Flore et faune
La
forêt dense recouvre la partie septentrionale de la côte de l'Équateur
ainsi que la côte méridionale. Elle s'étend parfois jusqu'aux versants
des Andes, sous forme de forêt pluviale sempervirente. Les flancs des
cordillères et l'Oriente sont eux aussi densément boisés, jusqu'à une
altitude d'environ 3 000 m.
La faune de l'Équateur est très variée. On y trouve de grands mammifères :
l'ours, le jaguar, le puma, l'ocelot et le chat sauvage. Les reptiles
comme le lézard, le serpent et le crocodile vivent sur les versants des
Andes et le long des plaines côtières. Les oiseaux constituent le groupe
animal le plus varié. En effet, de nombreux oiseaux en provenance d'Amérique
du Nord migrent vers l'Équateur pendant l'hiver. L'archipel des Galápagos
possède de nombreuses espèces animales et constitue une réserve naturelle.
D. Ressources
naturelles
La
forêt, une des principales ressources de l'Équateur, couvre une grande
partie du territoire. Les autres ressources du pays sont le pétrole (19 millions
de tonnes en 1994), l'or, l'argent, le plomb, le zinc, le sel, le cuivre,
le fer, le charbon, le gaz naturel et le souffre.
III. Population et société
A. Démographie
En 2001, la population équatorienne représentait 13,2 millions d'habitants,
ce qui représente une densité moyenne de 48,5 habitants au km².
Le taux de fécondité était de 3,6 enfants par
femme et l'espérance de vie de 68 ans pour les hommes et 73
pour les femmes. La répartition de la population est
inégale : la moitié des Équatoriens habite
sur la Costa et environ 46 p. 100 vivent dans la Sierra. L'Oriente regroupe à peine 5 p. 100 de la population.
Environ 80 p. 100 d'entre eux sont des Amérindiens et des métis,
10 p. 100 sont des Blancs créoles - principalement d'origine
espagnole - et 10 p. 100 sont des Noirs. Les populations
indiennes se sont regroupées en 1986 en une Confédération des nationalités
indigènes de l'Équateur (Conaie). Elle regroupe
les Shuars (Jivaros), les Zaparos, les Saraguros, les Secoyas, les Huaoranis, les Cofanes, les Awas, les Salasacas, les Colorados (Tsachilas), les Otavaleños et les
Cayapas.
B. Découpage administratif
et principales villes
L'Équateur est divisé en 22 provinces,
elles-mêmes subdivisées en cantons et en communes urbaines et rurales. Cliquer ici pour avoir la liste des 22 provinces et leurs capitales.
Quito, la capitale, est située dans les Andes septentrionales. Guayaquil
(c'est une ville qui a fait beaucoup d'efforts, moins de violence,
plus d'aménagements, "las Peñas" est très
sécurisée sur la rue principale et est une promenade sympathique.
"Le Malecon" est un projet touristique réussi - en espérant
qu'il ne s'étende pas à l'Ile Santay. N'hésitez pas
à visiter cette ville à l'instar des médisances du
Guide du Routard) se trouve dans le sud-ouest : c'est un centre commercial
et financier et le principal port du pays. Cuenca, centre industriel,
commercial et touristique, ainsi que Machala,
ville commerciale, agricole et portuaire sont également des villes importantes.
C. Langues et religions
La langue officielle et la plus largement utilisée dans le pays est l'espagnol.
De nombreux Amérindiens des régions rurales de la Sierra parlent également
le quechua,
une langue originaire de l'Empire inca.
La plupart des Amérindiens ont été convertis à la religion catholique
après la colonisation du pays par les Espagnols. Le catholicisme devint
religion d'État en 1863. Cependant, dès 1889, un mouvement libéral eut
pour résultat une séparation partielle entre l'Église et l'État, et un
décret de 1904 plaça l'Église sous le contrôle de l'État. Les biens du
clergé furent alors confisqués et une liberté totale de culte fut instituée.
De nos jours, le catholicisme est la religion de 95 p. 100 de
la population. Les Amérindiens de l'Oriente conservent cependant d'anciennes
religions et une minorité d'Équatoriens sont de confession protestante.
D. Éducation
Une campagne destinée à réduire le taux élevé d'analphabétisme en Équateur
commença après la Seconde Guerre mondiale ; en 2001, le taux d'alphabétisation
atteignait 97,2 p. 100. En principe, l'école est gratuite et
obligatoire pour tous les enfants âgés de 5 à 15 ans. Cependant,
de nombreuses zones rurales sont souvent dépourvues d'écoles.
L'Equateur posséde plusieurs universités;
les principaux établissements d'enseignement supérieur du pays sont l'Université
Centrale d'Équateur (1769) et l'Université Catholique Pontificale d'Équateur
(1946), à Quito ; Cuenca possède également une université (1868)
ainsi que Guayaquil (1867).
E. Culture
L'Équateur est un pays aux modèles
culturels contrastés. Les amérindiens des Andes cultivent leurs traditions :
ainsi, en musique, ils utilisent encore des flûtes de Pan, héritage de
leur passé. Le long des côtes, c'est un mélange des caractéristiques culturelles
espagnoles et africaines qui domine chez les descendants des colons espagnols
et des esclaves noirs, originaires d'Afrique.
Les grandes villes du pays possèdent des bibliothèques publiques. La Bibliothèque
nationale, fondée à Quito en 1792, est l'une des plus anciennes d'Équateur ;
on trouve également des bibliothèques universitaires à Quito et à Cuenca.
Le pays possède également de nombreux musées qui abritent de précieux
vestiges archéologiques de l'époque inca et de son historique. On vous
conseille vivement de visiter le musée de la "banque
centrale" à Quito. L'Equateur fabrique aussi le
chapeau de panama. En savoir un peu plus sur la culture...
F. Institutions et vie politique
L'Équateur
est administré conformément à la Constitution de
1978. Le pouvoir exécutif est détenu par un
président, élu au suffrage universel pour un mandat de
quatre ans non renouvelable. Le président de la
République nomme les gouverneurs des provinces et il est
commandant en chef des forces armées. Le pouvoir
législatif et le contrôle des actes de l'exécutif
sont exercés par un Congrès national, doté d'une
chambre et composé de 72 membres (65 sont élus au
niveau provincial tous les deux ans et 12 au niveau national tous les
quatre ans). Le pouvoir judiciaire est indépendant. Le droit de
vote, jusqu'alors réservé à une élite, a
été accordé en 1979 à la population non
alphabétisée.
La république de l'Équateur compte de nombreux partis politiques, entre
autres : le Parti social-chrétien, le parti de l'Union républicaine,
le Parti conservateur, le parti de la Gauche démocratique, le parti de
la Démocratie populaire, le Parti socialiste équatorien et le Parti communiste.
Pour assurer la défense du pays, une période de conscription de douze
mois est obligatoire pour tous les citoyens de sexe masculin. Au début
des années quatre-vingt-dix, les forces armées comprenaient une armée
de terre, une marine et une aviation représentant globalement 60.000 hommes.
G. Principales dates
1 janvier, Jour de l'an.
6 janvier, Epiphanie.
Février, Mardi gras et Carnaval.
12 février Découverte en 1542 de l'Amazone.
27 février Bataille de Tarqui et jour du Patriotisme et de l'Unité nationale.
Mars Semaine Sainte.
1 mai Fête du travail.
24 mai Bataille de Pichincha.
24 juillet Naissance de Simon Bolivar.
25 juillet Fondation de Guayaquil.
10 août Fête nationale (Indépendance de Quito).
15 août Asomption.
9 octobre Indépendance de Guayaquil.
12 octobre Journée de la race (Découverte de l'Amérique par Christophe Colomb).
1er novembre Toussaint. 2 novembre Fête des morts.
3 novembre Indépendance de Cuenca.
6 décembre Fondation de Quito.
25 décembre Noël.
IV. Économie
L'agriculture
est la base traditionnelle de l'économie équatorienne. En 1965, cependant,
l'adoption d'une loi de développement industriel entraîna l'essor du secteur
secondaire. Dans les années soixante-dix, des quantités substantielles de
pétrole commencèrent à être exploitées et exportées, en particulier grâce
à l'achèvement de l'oléoduc transandin offrant une liaison entre les gisements
de pétrole et le port d'Esmeraldas. En 1999, le produit intérieur brut représentait
19 milliards de dollars, soit 1.530 dollars par habitant.
A. Agriculture
Les surfaces cultivables sont situées principalement sur la Sierra et
sur la Costa ; l'agriculture occupe un tiers de la population active.
Les bananes sont la principale culture et constituent une part essentielle
des exportations. Les productions de canne à sucre, de manioc, de maïs,
de riz, de pommes de terre, de café, de cacao (huitième producteur mondial
avec 88 000 t) et de citron sont également importantes.
L'Équateur est l'un des premiers producteurs
mondiaux de bois de balsa. Parmi les autres produits de ses forêts, il
faut citer l'écorce de palétuvier et le caoutchouc.
Les eaux entourant l'archipel des Galápagos constituent l'une des plus
riches zones de pêche de thon au monde ; on y trouve aussi des crevettes en abondance (l’Equateur est le quatrième producteur mondial). De manière
générale, les eaux de la plate-forme continentale sont riches en poisson
du fait de la remontée du courant de Humboldt.
B. Mines et industries
L'or, l'argent, le plomb, le gaz naturel, le zinc et le sel sont exploités
en Équateur, mais c'est principalement le pétrole qui constitue la richesse
du pays. En 1994, la production pétrolière représentait 18,8 millions
de t. L'Équateur a également un grand potentiel
hydroélectrique ; en 1999, la production d'électricité représentait
10,1 milliards de kilowattheures.
L'industrie équatorienne repose essentiellement sur l'agroalimentaire,
le textile, l'industrie du pétrole, la chimie, la métallurgie et les produits
dérivés du bois.
C. Échanges
En
septembre 2000, la monnaie nationale, le sucre - nom donné en hommage
au héros national Antonio José de Sucre - est abandonné au profit
du dollar américain (divisible en 100 cents).
Plus de la majorité des recettes d'exportation proviennent du pétrole
et de ses dérivés, du cacao, du café et des bananes. Les principales importations
sont des équipements de transport, des métaux, des produits chimiques
et des denrées alimentaires. Les États-Unis représentent le premier partenaire
commercial de l'Équateur. Un commerce important est aussi mené avec l'Amérique
centrale, l'Amérique du Sud, les Antilles et les pays de l'Union européenne.
Le réseau de transport est constitué de divers axes routiers où circulent
des autobus, des taxis et des colectivos (des minibus, plus confortables et plus rapides que les autobus). La grande
route panaméricaine traverse le pays du nord au sud. Les chemins de fer
nationalisés transportent des voyageurs et des marchandises à travers
le territoire. Les aéroports internationaux sont situés à Quito
et à Guayaquil et Manta, détails içi. L'Équateur possède plusieurs
ports de mer : à Guayaquil, à Libertad,
ainsi qu'à Esmeraldas et Manta. De nombreux
cours d'eau, dont le río Guayas, le Daule et le Vinces, ont été dragués et sont maintenant navigables.
Les réseaux de communications fonctionnent assez bien, quoique l'Équateur
soit moins bien équipé en téléphones que la plupart des pays d'Amérique
du Sud. Les quotidiens les plus influents sont El Comercio et Ultimas
Noticias à Quito et El Universo à Guayaquil.
V. Histoire
A.
Les origines
Les premières traces de peuplement sur le territoire équatorien
se situent aux environ des 12000 av. J.-C., on trouve des vestiges architecturaux
d'anciennes civilisations remontant à des milliers d'années, en particulier
des objets en poterie et des sculptures remontant à 3 000 ans
av. J.-C., découverts dans la région de l'actuel Équateur ;
cette civilisation dite de Valdivia se serait éteinte vers 1500 av. J.-C.
Vers 500 av. J.-C. commence une période d'intégration
qui constituera une première forme d'organisation de l'Etat : les
seigneuries ethniques. En 1460 Tupac-Yupanqui entame l'expansion inca
vers les Andes du nord. Il occupe la seigneurie Cañari. En 1487
Huayna-Capac conquiert les seigneuries du nord (Caranqui-Cochasqui), ce
qui met un terme à l'occupation inca de l'actuel territoire équatorien.
Puis les différentes tribus d'Amérindiens qui vivent sur ce territoire
sont conquises et intégrées à partir du XVe siècle à l'Empire inca, qui s'étend autour
de Cuzco et dans la région du lac Titicaca, en cela aidé par cette
fabuleuse oeuvre qu'est le chemin
de l'Inca. En 1492 Christophe Colomb atteint le continent américain...
B. La conquête espagnole
Les Espagnols débarquent pour la première fois sur les côtes du pays au
début du XVIe siècle et profitent
de l'affaiblissement du pouvoir inca. Les conquistadores, sous la direction
de Francisco
Pizarro, envahissent le pays en 1532 ; deux années plus tard,
ils deviennent maîtres de la région, qui prend le nom de royaume de Quito.
L'Équateur - ou Audiencia de Quito - est
d'abord un territoire directement placé sous l'autorité du vice-roi du
Pérou. Puis, de 1717 à 1723, celui-ci est intégré au vice-royaume de la Nouvelle-Grenade, dont le centre est à Bogotá. Par la suite, il
est placé sous l'autorité de Lima jusqu'en 1739, puis de nouveau à la
Nouvelle-Grenade.
Les premiers mouvements d'indépendance se produisent au début du XIXe siècle ;
la première insurrection équatorienne contre l'Espagne a lieu en 1809.
Il faut douze ans de combats au général Antonio José de Sucre, l'un des
lieutenants de Simón Bolívar pour remporter une victoire décisive le 24 mai
1822 à Pichincha et obtenir la capitulation
des troupes fidèles à l'Espagne. La région devient alors partie intégrante
de la République de Grande-Colombie, fondée
et dirigée par Bolívar, qui inclut aussi le Venezuela, le Panamá et la
Colombie.
C. De l'indépendance
aux mandats de Velasco Ibarra
En 1830, le pays obtient son indépendance sous le nom de république de
l'Équateur. Le premier président est le général Juan José Flores, un héros
de la guerre d'indépendance, qui ouvre la voie par sa dictature personnelle
à l'instabilité politique chronique de l'Équateur. De 1830 à 1948, l'Équateur
connaît plus de 62 gouvernements successifs, de type présidentiel,
militaire ou dictatorial. Le pouvoir alterne entre les partis conservateurs
et les partis libéraux représentant la bourgeoisie créole. L'histoire
politique est marquée par certaines personnalités dont Gabriel García
Moreno, président de 1860 à 1875 et le général Eloy
Alfaro, un libéral radical qui dirige le pays au cours de
deux mandats et périt assassiné en 1912.
La fin de la Seconde Guerre mondiale coïncide avec le déclin de l'influence
libérale. Ainsi, le président libéral Carlos Alberto Arroyo del Río est démis de ses fonctions
par un coup d'État et remplacé par José María
Velasco Ibarra - une
des figures emblématiques du pouvoir équatorien, qui a assumé cette fonction
entre 1934 et 1935, avec le soutien de la faction conservatrice. Le pays
oriente sa politique vers une coopération avec les autres États du continent
et, en 1948, il devient l'un des membres signataires de la charte de l'Organisation
des États américains. Mais ce qui marque surtout la politique extérieure
de l'Équateur est un conflit frontalier avec le Pérou, qui a débuté dès
1941. En effet, à cette époque, le Pérou a envahi l'Équateur au sud de
la région amazonienne ; la guerre qui s'ensuit s'achève par la signature
d'un traité à Rio de Janeiro en 1942, qui attribue
au Pérou la moitié du territoire équatorien et presque la totalité de
sa forêt amazonienne. Le conflit ressuscite brièvement en 1950 et en 1960.
En 1952, Velasco Ibarra, à la tête d'une coalition, est de nouveau candidat à la présidence de
la République ; il dirige le pays pour la troisième fois entre 1952
et 1956, puis entre 1960 et 1961.
Lors des premières élections organisées après le règne des militaires,
en juin 1968, Velasco Ibarra est élu une nouvelle fois. Sa présidence prend l'allure d'une nouvelle
dictature. En février 1972, il est une fois encore renversé par un coup
d'État, mené par le général Guillermo Rodríguez
Lara.
D. Des années
soixante-dix à nos jours
L'établissement d'un plan économique quinquennal, articulé en priorité
autour de l'agriculture, du logement et de l'industrie, figure parmi les
premières mesures du nouveau régime. Les années soixante-dix voient l'apogée
de l'exploitation des gisements pétroliers de l'Équateur, qui devient
le deuxième plus grand exportateur de pétrole d'Amérique latine, après
le Venezuela. Ses revenus pétroliers lui procurent les devises étrangères
et les fonds d'investissement dont il a besoin, mais stimulent également
l'inflation et augmentent les inégalités sociales.
Un référendum sur le projet d'une nouvelle Constitution et la mise en
place d'une élection présidentielle future se déroule en 1978. En 1979,
Jaime Roldós Aguilera,
leader de la Concentration des forces populaires, est élu président et
la nouvelle Constitution prend effet. Il s'attaque au problème majeur
de l'Équateur, en l'occurrence la structure agraire archaïque du pays,
40 p. 100 des terres cultivables étant possédées par 1 p. 100
de la population. Décidée dès 1975, la réforme agraire se met en place
en 1980. En matière de relations extérieures, des incidents de frontière
dégénèrent en conflit armé avec le Pérou, mais s'apaisent un temps, grâce
à un arbitrage international en mars 1981.
En mai 1984, León Febres Cordero Rivadeneira devient le nouveau
chef de l'État équatorien ; il oriente sa politique économique vers
un certain libéralisme, mais son gouvernement doit faire face, en 1986,
à la mutinerie avortée du général Franck Vargas et, en 1987, à un terrible
séisme dans l'Oriente qui fait 3 000 morts.
Élu président de la République en 1998, le social-démocrate Rodrigo Borja doit affronter, en juin 1990, le mouvement des Indiens pour la reconnaissance
de leurs droits sur la terre. Regroupées au sein d'une Confédération des
nationalités indigènes de l'Équateur (Conaie),
les tribus indiennes paralysent la vie du pays par une grève pacifique.
Le Levantamiento indien est un véritable
électrochoc pour le pouvoir politique. Malgré l'opposition de l'armée
et de la plupart des partis politiques, le président Borja accorde à la confédération des Shuars la propriété de 11 000 km2 en Amazonie, tandis qu'une
répression discrète menée par des groupes paramilitaires élimine certains
leaders indiens.
En 1992, Sixto Duran Bellen accède à la présidence. Au cours de son mandat, marqué
par une loi de développement agraire et le maintien de la croissance économique,
de nouvelles tensions avec le Pérou dégénèrent, en janvier 1995, en lutte
armée. Le territoire disputé, la cordillère du Condor, couvre une superficie
de 340 km² dans une région montagneuse potentiellement
riche en pétrole et constituant, par ailleurs, un débouché sur l'Amazonie.
Après la signature du cessez-le-feu en mars 1995, les négociations aboutissent
à la création d'une zone de démilitarisation, toutefois les tensions persistent.
En mai 1999, dans le cadre de l'accord de paix signé en octobre 1998,
les frontières en Amazonie entre l'Équateur et le Pérou sont définitivement
fixées, mettant fin à un litige frontalier vieux d'un siècle et demi,
à l'origine de plusieurs conflits.
Élu à la présidence de la République en juillet 1996, Abdala Bucarám Ortiz affiche un
comportement personnel que d'aucuns qualifient d'« excentrique »
et met en œuvre un programme d'austérité qui entraîne une croissance vertigineuse
des prix. En février 1997, une grève générale incite le Parlement à destituer Bucarám pour incapacité « mentale et physique » et Fabian Alarcón est élu président par intérim pour dix-huit mois. Il s'engage à organiser
des élections générales et à mettre en œuvre une réforme constitutionnelle.
En juillet 1998, le chrétien-démocrate Jamil Mahuad (ancien maire de Quito) est élu président. Il doit
faire face à une situation économique difficile, liée notamment à la crise
asiatique.
En 1999, la crise sociale et financière ne fait que s'aggraver,
et des grèves répétées amènent le
président à décréter l'état
d'urgence à plusieurs reprises. En juillet, des milliers
d'Indiens occupent pacifiquement la capitale « pour la vie
et contre la faim ». L'annonce de la
« dollarisation » de l'économie
- abandon de la monnaie nationale, le sucre - au début
de l'année 2000 provoque un soulèvement indigène,
soutenu par des militaires et les syndicats, qui renverse le
président Jamil Mahuad. Cependant, le « Parlement
national des peuples de l'Équateur » est éphémère, le vice-président
Gustavo Noboa s'emparant dès le 21 janvier
2000 du pouvoir avec l'appui du haut commandement militaire et des Indiens.
Sixième président équatorien en quatre ans et ancien recteur de l'université de Guayaquil, Noboa, après avoir utilisé la
manière forte, accepte toutefois quelques aménagements, sans qu'aucun
des problèmes de fond soit résolu. En effet, l'Équateur, loin de sortir
de la dépression, continue d'affronter, en vertu de la multiplication
du commerce dans la zone andine, la concurrence des pays développés sur
les marchés internationaux sans posséder lui-même l'appareil productif
suffisant. La principale conséquence est une paupérisation accrue (deux
tiers de la population) chez les Indiens. Au lendemain de sa prise du
pouvoir, Noboa confirme la dollarisation comme le modèle approprié
pour faire face à la crise. Cependant, à la fin de l'an 2000, l'inflation
atteint 100 p. 100, alors qu'elle était de 60 p. 100
en 1999. L'état d'urgence est à nouveau proclamé en février 2001.
Rafael Correa, ancien ministre de l'Economie, adversaire des partis
traditionnels et avocat d'une renégociation de la dette, que
certains comparent au Vénézuélien Hugo Chavez,
s'est imposé comme le candidat préféré des
Equatoriens pour la présidentielle les 15 octobre et 26 novembre
2006, avec 59% des voix au deuxième tour, contre Alvaro Noboa,
milliardaire de droite. Les bureaux de vote, qui ont ouvert à
7h00, heure locale (12h00 GMT, 14h00 à Paris), ont
également accueilli les élections municipales et législatives. Brève.
Le message de rupture de ce candidat formé aux Etats-Unis a
trouvé un écho certain auprès d'un
électorat pauvre et déçu par l'incapacité
des partis traditionnels à améliorer leur condition. "Je
suis la réponse à ce désenchantement", a
expliqué Correa dans un entretien accordé à
Reuters. Le Vice-président est Alejandro Serrano Aguilar.
Quelques
chiffres clés
|
Superficie
|
284 milliers
de Km²
|
Population
|
12 millions
|
PNB
|
16,8 mds de dollars (1999)
|
PNB/hab.
|
1360 dollars
(1999)
|
Croissance
|
0-7,3% (1998-99)
|
Budget
de l’éducation
|
3,5% du PNB
|
Serv.
Dette
|
25,7% des exportations
|
Mortalité infantile
|
28 pour mille
naissances
|
Espérance
de vie
|
69 ans
|
IDH
|
84e
rang mondial sur 162 pays
|
IPF
|
43e
rang mondial sur 64 pays
|
Budget
de la défense
|
400 millions
de dollars (2000)
|
Armée
|
59 500
actifs et 100 000 réservistes
|
Pour connaître
les distance terrestres entre les principales villes (cliquez
ici)
Les aéroports en Equateur
Fêtes et jours fériés
- 1er janvier, Jour de l’an -> Año nuevo.
- 6 janvier, Epiphanie.
- Février, Mardi gras, Carnaval.
- 12 février, Découverte en 1542 de l’Amazone.
- 27 février, Bataille de Tarqui et jour du Patriotisme et de l’Unité nationale.
- Mars, Semaine sainte (jeudi et vendredi) - > Jueves Santo y Viernes Santo.
- 1er mai, Fête du travail -> Día del Trabajo.
- 24 mai, Bataille de Pichincha -> Batalla de Pichincha.
- 24 juillet, Naissance de Simon Bolivar -> Natalicio de Simón Bolivar.
- 25 juillet, Fondation de Guayaquil -> Fundación de Guayaquil.
- 10 août, Fête nationale (Indépendance de Quito) -> Día de la Independencia.
- 15 août, Assomption -> Día de la Asunción.
- 9 octobre, Indépendance de Guayaquil -> Independencia de Guayaquil.
- 12 octobre, Journée de la race (Découverte de l’Amérique par Christophe Colomb) -> Día de la raza.
- 1er novembre, Toussaint -> Día de Todos Los Santos.
- 2 novembre, Fête des morts -> Día de los Difuntos.
- 3 novembre, Indépendance de Cuenca -> Independencia de Cuenca.
- 6 décembre, Fondation de Quito -> Fundación de Quito.
- 25 décembre, Noël -> Navidad.
La culture Machalilla :
1.600 av. J.C. à 800 av. J.C.
Ils vivaient dans la région de l’actuelle Machalilla, de
la rivière Chone jusqu’à la péninsule Santa-Elena,
et vivaient de l’agriculture, chasse. Ils se seraient aventurés
dans les régions forestières.
Il est possible que cette culture trouve son origine en Colombie où
l’on trouve des traces de cultures identiques, connue sous le nom
de tradition Zambrano.
Ils réalisaient de belles céramiques, moins ou non polies,
plus rudes que dans la culture Valdivienne.
Ils pratiquaient également la déformation faciale.
La culture Guangala :
500 av. J.C. à 500 ap. J.C. Situé dans la région
de Machalilla dans le sud de Manabi jusqu’à la péninsule
de Santa-Elena. Ils vivaient dans de « grandes » villes en
bord de rivières, pêchaient, chassaient, cultivaient et irriguaient
leurs terres.
Leurs poteries et céramique, souvent des vases, noires, marrons
ou en couleurs inversées (peintures négatives) étaient
de fine qualité. Ils représentaient souvent les animaux
et notamment le canard.
Il apparaît qu’ils se tatouaient.
La culture Bahia :
Comme pour la culture Guangala et Tolita (voir § plus bas), on connaît peu de la culture
Bahia. Elle se situait sur la sur la zone comprise entre Bahia de Caraquez
et Manabi. La culture Bahia culture est divisée en deux périodes,
500 av. J.C. jusqu’environ 200 av. J.C., et de 500 ap. J.C. jusqu’à
sa disparition peu de temps après. Il vivaient de l’agriculure,
peche et chasse. Leur société était divisée
en plusieurs classes, fermier, chasseur...
Ils pratiquaient la déformation craniale, se vêtissent de
fins ornements.
Il avait un système avancé de gouvernement. Leur religion
était fondée sur le chamanisme.
La Chorrera :
Située environ entre 900 et 300 avant J.C. elle est considérée
comme sophistiquée. Caractérisée par le détail
et la complexité des sculptures, poteries et figurines. Les artistes
avaient de soucis du détail et représentaient avec précision
les hommes, fruits, animaux….
La Culture Valdivia :
Elle se situe principalement sur la côté (Manabi, sud d’Esmeraldas,
Guayas, Los Rios, El Oro) au environ de 3500 av J.C. ; et est donc une
des plus anciennes. Elle est caractérisée par la qualité
de ses céramiques fine d’argile gris clair et notamment de
ses figurines de Vénus. Ils avaient aussi des connaissances avancées
en agriculture.
La Culture Tolita :
La culture de la Tolita si situe sur une île à 15 minutes
du village de la Tola, au nord de la Province d’Esmeraldas. Il y
a 2000 ans elle aurait peut-être été un grand
centre cérémonial pour rendre hommage a un grand cacique.
La culture Tolita se caractérise avec de très beaux
travaux de céramique et d’orfèvrerie. Elle aurait
connu son apogée entre 600 et 400 avant J.C. A l'arrivée
des espagnols les habitants décidèrent de tout
détruire. Sur la plage de l'île on trouve de nombreux
fragments de poterie. Malheureusement n'importe qui peut les ramasser
ainsi qu'acheter des reliques originales, dépouillant ce
trésor petit à petit. Il est très important que
chacun prenne conscience de l'importance de ce fait.
La culture Tolita peut-être observée dans le Musée
archéologique de la maison de la culture à Quito, au Musée
de la Banque centrale de Quito, ou directement sur l'île de la Tola.
Chronologie
de l'Equateur Précolombien
Quelques
autres cultures d'amérique (de l'Amérique centrale à
l'Amérique du sud) :
1. Olmèque : 10e/5 e siècle av. J.C.--------------------------->Mexique
2. Teotihuacán : 4e/7 e siècle-------------------------------->au
nord-est de l'actuel ville de Mexico
3. Colima : 1er s. av. J.C., 3e s. Ap. J.C. ---------------------->Mexique
4. Maya : 5 e /8 e siècle-------------------------------------->Mexique
(presqu'île du Yucatán)
5. Aztèque: 15 e /16 e siècle--------------------------------->Mexique
6. Chiriqui ou Diquis: 8 e /16 e siècle-------------------------->Costa
Rica
7. Costa Rica : 6 e /8 e -------------------------------------->Costa
Rica
8. Diquis : 9 e /16 e siècle ----------------------------------->Costa
Rica
9. Nazca : 1er s. Av. J.C., 7e s. Ap. J.C. --------------------->Pérou
10. Mochica: 5 e /6 e siècle---------------------------------->Pérou
11. Inca: 15 e siècle----------------------------------------->Pérou
principalement, Chili, Equateur.
NB : Les informations contenues dans cette pages
sont de sources sûres, souvent empruntées à des ouvrages
provenant d'Equateur. Merci pour vos remarques si certaines de ces informations s'avéraient inexactes.
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